L’essentiel sur le cut off en comptabilité
Expression anglophone désignant au sens littéral du mot une coupure, le cut-off tient compte de l’ensemble des opérations liées à l’arrêt des comptes d’un exercice comptable. En particulier, ce terme porte généralement sur les travaux d’inventaire réalisés par une entreprise. Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet.
Que représente le cut off dans le domaine de la comptabilité ?
En matière comptable et de gestion, le cut off n’est rien d’autre que la clôture des comptes de l’exercice d’une entreprise. Autrement dit, ce terme englobe l’ensemble des procédures mis à dispositions par les entreprises dans le seul but d’arrêter ses comptes à une date donnée. Ces dernières ont pour rôle d’assurer que chaque opération proche de l’échéance de clôture soit rattachée à l’exercice auquel il correspond. Cela relève de l’application du principe comptable relatif à l’indépendance des exercices et visant au respect de l’image fidèle des comptes. Le cut off ouvre ainsi droit à la connaissance du chiffre d’affaires réalisé par une entreprise à un instant T ainsi qu’à la trésorerie dégagée par celle-ci.
Comment se réalise le cut off en matière de comptabilité des entreprises ?
En comptabilité de trésorerie, le cut off engendre le déploiement de la comptabilité d’engagement. En premier lieu, il convient de réaliser des travaux d’inventaires relatifs aux opérations précédemment réalisées et qui n’ont pas encore fait l’objet d’un cut off. En second lieu, chaque opération devra être vérifiée au moyen de documents justificatifs fiables tels qu’une facture par exemple. Le comptable pourrait ainsi éviter des dettes éventuelles à la société par preuve de vigilance et d’engagement. En effet, le cut off désigne également dans le domaine de la finance, la liquidation des dettes bancaires contractées par une PME. Les irrégularités concernent souvent les factures non parvenues ou non établies.
Le premier cas suppose que le fournisseur est en retard dans l’émission de sa facture tandis que le deuxième cas suppose le retard de l’entreprise dans l’émission de la facture du fournisseur ou d’un client. Réussir cette étape permettrait de dissiper toute équivoque pesant sur les immobilisations financières, quant aux titres de droit détenu par l’entreprise. Il faudra donc veiller à ce que chaque facture ait été affectée à l’immobilisation correspondante. Aussi, il est important de calculer et d’enregistrer l’amortissement correspondant à chaque immobilisation.En fin de processus, les flux en instance de réalisation par les fournisseurs seront clairement identifiables et la TVA en cours pourra être estimée. Dans ce dernier cas, il s’agira de procéder au rapprochement de tout compte de tiers (compte de fournisseurs facture non parvenue ou fournisseurs facture d’investissement) et de TVA afférentes.
Comment s’effectue la gestion du cut off ?
La personne chargée de la clôture des comptes d’une entreprise, c’est-à-dire de la gestion du cut off, a la possibilité de gérer celui-ci avant la date de clôture effective. Pour s’y prendre, il doit miser sur des procédures permettant de pouvoir effectuer l’opération de révision des comptes en un laps de temps. Ainsi, les entreprises doivent mettre en place des procédures d’audit dans le but d’identifier en avance les risques d’irrégularités possibles. L’auditeur pourra ainsi s’appesantir sur le dispositif de contrôle interne élaboré ou réaliser des circularisatioms clients/fournisseurs. Elles doivent également vérifier chacune des factures en lien avec les opérations effectuées. Cela permettra d’attester au moyen des justificatifs émis, l’appartenance à chacune des immobilisations financières. Par ailleurs, pour effectuer la gestion du cut off, il serait utile pour toute entreprise de passer à la digitalisation de tout son système en optant pour un logiciel conçu pour mettre en place les procédures de cut off de façon automatique.